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La plupart des fermes avaient leur four et chaque agriculteur préparait ses pains de 2 ou 3 kilos qui se conservaient moëlleux environ 10 jours.

Le village ne possédait pas de four communal. Il existait quelques fours banaux qui permettaient à des particuliers de faire leur pain.

Les fours marchaient à tour de rôle et les gens se mettaient à plusieurs pour économiser le bois qui alimentait le feu.

D’une fournée à l’autre on se passait le levain.

Les ménagères préparaient des « TATRES » salées à l’oignon, au fromage, à la courge et profitaient de la braise pour les cuire.

Cependant, la plus grosse partie du pain était faite et distribuée par le boulanger de Miribel.

Extrait de « Beynost les petits pois (p. 65) » de Noëlle NUGIER

Quelques fours :

Four de la ferme DELORME :  situé 545 rue Centrale dans l’enceinte de la ferme DELORME, le four a été reconstruit en 1903. Il est en bon état et est utilisé pour cuire pain et tartes lors du marché de Noël ou autre fête communale (Voir photos en bas de page).

Four GIRODET :  situé 22 chemin du Monderoux (ancienne ferme Pierre COCHET). Encastré dans un bâti, ce four qui n’a jamais été réparé, est utilisé régulièrement par les propriétaires depuis 1991. Mais la voûte commence à s’aplanir et une fissure est apparue au fond entre les pierres réfractaires. À l’avant une inscription figure sur une pierre : « TERRASSIER à TAIN »

Four LAFAY : situé 760 rue Centrale, il était le four banal du quartier jusqu’en 1948. Le pain y était cuit pour les habitants qui apportaient leur bois en participation : fagots d’arbres fruitiers ou autres mais surtout pas de résineux qui abîment les pierres. Puis il servit à faire cuire des galettes de fête. Quand M. et Mme LAFAY achètent le terrain (un enclos avec des moutons) dans les années 1980, le four n’était plus utilisé. L’ouverture sur la rue Centrale était murée. Le four a été restauré pour un usage personnel.

(Extrait de Collection Patrimoine, les fiches Mémoire, fiche 2-27)