Le thème de cette édition 2022 : Mémoires de guerre.
Quelques explications "techniques" :
MENTION « MORT POUR LA FRANCE »
L'initiative de la demande appartient à l'autorité militaire ou administrative, mais aussi à la famille du défunt, voire à toute personne physique ou morale ayant un motif d'agir au sens juridique du terme. Il n'existe pas de forclusion pour les demandes. En ce qui concerne l'instruction de la demande, seule l'autorité militaire ou administrative est habilitée à accorder ou refuser la mention.
Doit être rapportée la preuve que la cause du décès est la conséquence directe d'un fait de guerre.
Tous les inscrits sur le monument aux morts sont déclarés « Mort pour la France ».
Carré militaire
Nos militaires « Morts pour la France » sont inhumés à titre perpétuel dans ce carré spécial.
Ces dispositions ne concernent pas les corps dont les familles ont obtenu le transfert et la restitution et qui ont été inhumés à leur charge, selon leur volonté (caveau familial par exemple).
Le Carré militaire de Beynost compte 11 soldats.
Tué à l’ennemi
Expression désignant le « genre de mort » des soldats français tombés au combat lors de la première guerre mondiale.
« Tué à l’ennemi » n’est pas « tué par l’ennemi » mais «en allant vers ». Elle comporte une idée de mouvement de défi, de provocation, d’insouciance, d’esprit chevaleresque.
Pour qu’un soldat soit déclaré mort, il fallait que de l’attaque reviennent deux témoins, sinon il était déclaré « disparu ».